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Retour aux sources

PAR CHRISTOPHE CÉDAT

Commerce équitable

de proximité.

Il faut accepter l'idée que la recherche du coût le plus bas pour acheter les marchandises est un piège dans lequel on se jette. À court terme, on a un gain immédiat mais sur le long terme on affaiblit la production locale. Au final, on est tenu par les industriels qu'on ne maîtrise plus et on se laisse alors imposer des tarifs.

Je travaille avec Pierre Tholon (agriculteur situé à Beynost). En général, j'y vais tout les 10 jours pour en prendre une tonne. Il y a ce côté "chercher le produit à la source" qui est très intéressant.

Savoir d'où proviennent les matières premières et rencontrer les producteurs sont les choses les plus importantes. Ces personnes ont un rapport très affectif et respecteux avec l'environnement, c'est aussi pour cela qu'il faut les aider. 

Signature

de qualité.

Je suis contre les produits chimiques dans l'absolu et en même temps contre les lobbies. Et donc pour aider l'agriculteur dans son combat, il faut accepter le produit en l'état. Les pommes de terre que j'achète ne sont pas pourries mais juste piquées.

À ce propos, l'agriculteur m'a dit quelque chose de vrai :

"si le ver mange les pommes de terres, c'est qu'elles sont bonnes".

La piqure d'insecte représente une signature de qualité et cela me pose aucun problème d'acheter des pommes de terre ayant des trous, d'ailleurs on ne s'en rend même pas compte. C'est moi qui lui demande de dépasser la norme du légume parfait : je pars du principe qu'il est plus sain d'avoir des légumes moins beaux. Aujourd'hui, un hectare de champ de patates m'est réservé chez lui. 

PIERRE TOULON ET CHRISTOPHE CÉDAT :

PARTENAIRES PARTICULIERS.

1 HECTARE DE POMMES DE TERRE EST RÉSERVÉ EXCLUSIVEMENT À L'ACTIVITÉ DU CAFÉ 203.

"il faut accepter

le produit en l'état"

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